lundi 13 novembre 2017

L'art de la guerre 2


Résumé : « Dans la vie, on ne fait que s’occuper. Alors s’il nous arrive des trucs, bah tant mieux, ça laissera l’occasion de se rendre compte plus tard si on a Alzheimer. Et d’ailleurs, c’est les trucs les plus tristes qui font les meilleures histoires, une fois qu’on les a laissés vieillir en fûts de souvenirs. Les trucs moyens, on s’en fout : soit on ne les raconte pas, soit ils se rappellent plus de nous. » 2 500 ans après Sun Tzu, Sophie-Marie Larrouy écrit la suite du premier best-seller de l’histoire. Parce que nos guerres ont changé. Parce qu’on a plutôt en mémoire des galères de couples que des souvenirs de batailles en rase campagne. Parce que l’odeur des sapinettes accrochées au rétro nous est plus familière que celle des bivouacs militaires. Parce qu’il est beaucoup plus dur d’aimer les gens que d’être fâché tout le temps.

T'en as pensé quoi ? Quand on dit qu'un roman nous parle, on évoque souvent des émotions qu'on a pu ressentir en même temps que le personnage. Rarement parce que tout concorde et correspond avec notre propre enfance, avec des choses qu'on aurait très bien pu vivre.

Ici, du moins pour la partie Enfance et Adolescence, ce que l'autrice évoque dans son récit correspond en tout points à des situations que j'ai vécu, à des questions que j'ai pu me poser. Ages proches, vie à la campagne, envie d'être quelqu'un d'autre, ne pas comprendre certaines choses et puis la vie d'adulte qui arrive, et tout ce que ça entraîne..

Je me suis reconnue dans ce roman, dans ces questionnements. Sans en faire des caisses, c'est tout simplement une histoire qui va avec son époque. Nos amies auraient pu nous là raconter.

C'est peut-être un des premiers livres que j'ai lu qui parle autant de l'époque, de la mienne, passée et présente. 


Alors merci à l'autrice d'en parler avec autant de justesse et d'émotion. 

Références : L'art de la guerre 2, par Sophie-Marie Larrouy publié chez Flammarion. 

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